I Love Rajasthan, India

Rajasthan, India, un album sur Flickr.

Et voilà, nos 10 jours en Inde du nord se sont terminés jeudi dernier... la fin d'un beau circuit au Rajasthan. De très longues heures en bus m'ont permis de découvrir des paysages verdoyants après une mousson pluvieuse (9 ans que certaines villages n'avaient pas vu la pluie) et surtout de croiser des gens si souriants et tellement accueillants !

Ce que j'ai aimé :

- l'accueil et les sourires de personnes croisées dans chaque village.
- les forts, les palais de maharajah, les havélis, les temples hindous et jaïns... Toutes cette multitude de lieux chargés d'histoire et de traditions.
- la Taj Mahal et Jodphur, mes deux coups de cœur du séjour.

- les couleurs chatoyantes qui égaient tous les lieux et villes traversées.

- le savoir de notre guide, Dipak, qui nous a fait découvrir une culture étonnante entre tradition et modernité.

- le cinéma bollywood et les musiques entrainantes.

- la multitude de petits boulots qui permettent à tous de trouver une activité pour gagner sa vie.

- la cuisine indienne épicée avec modération : nans, rhum indien, gulab Jamun, kingfihser et même le choux fleur indien cuisiné au curry !

Et moins aimé :
- les ordures laissées partout... certains endroits ressemblent à de véritables décharges à ciel ouvert.
- les bouses de vaches sacrées (ou de zébus) à esquiver à chaque déambulation.
- l'état des routes et leurs surcharges... vaches, moutons, pèlerins, camions, passages à niveau : de nombreux obstacles qui augmentent de manière considérable les temps de trajet (300kms en 8 heures).

- la corruption dans toutes les couches sociales de la population et le phénomène de castes et de mariage arrangé.

- le voyage en groupe qui ne permet malheureusement pas de faire ce qu'on veut, quand on veut, avec qui on veut...

Ces quelques jours en Inde m'auront donné envie de revenir explorer ce pays par mes propres moyens. Un circuit organisé offre des avantages certains (guide francophone, facilité pour négocier, repas et hôtels de qualité) mais bien entendu les temps libres sont trop restreints et on a parfois du mal à se sentir pleinement en Inde. Le contact avec les locaux reste trop peu présent, pourtant on voudrait rester discuter avec chaque personne croisée... Je garde donc un un très beau souvenir de ces moments passés au Rajasthan et j'espère poursuivre la découverte de ce pays fascinant.

Namaste !

Dejaun

Amazing Taj Mahal !!!

Mardi, départ pour Fatehpur Sikri, ancienne capitale construite au XVIe siècle par l'empereur Akbar qui fut abandonné 12 ans seulement après la fin de sa construction par manque d'eau ! La cité a donc été redéplacée à Agra.

Nos descendons à Agra, l'un des hauts lieux de l’art et de l’architecture moghols connue pour deux de ses monuments les plus prestigieux : le Fort Rouge et le Taj Mahal.

Agra est l'une des principales villes de l'état d'Uttar Pradesh situé à 200 Km de Delhi. Nous quittons donc le Rajasthan. L'actuelle Agra fut fondée sous l'ère moghole en 1566 par Akbar dont il fit sa capitale. Sous le règne de son petit-fils Shahjahan (XVIIème siècle), la splendeur de la ville atteint son apogée.

Après une balade en tongas (calèches aux chevaux bien maigrichons), nous assistons au spectacle de Babloo le magicien et dégustons encore notre fameux rhum indien (pas si mauvais).

Mercredi est notre dernière journée et commence avec la visite tant attendue du Taj Mahal ! Au petit matin, la lumière est radieuse et la beauté du monument vous coupe le souffle. C'est de loin la plus belle construction que j'ai vue... ma troisième merveille du monde après le Colisée de Rome et la grande muraille de Chine (selon le nouveau classement).

Un peu d'histoire : sur la rive du fleuve Yamuna, l’empereur Shah Jahan fit ériger pour perpétuer le souvenir de son épouse favorite, Mumtaz, le Taj Mahal, joyau le plus parfait de l'art indo persan ! Il symbolise l'histoire d'un grand amour. C'est en 1630 que Shah Jahan ordonna qu'on élevât à la mémoire de son épouse favorite Arjumand Banu, surnommée Mumtaz Mahal (la couronne du palais), un monument funéraire qui devait dépasser en beauté tout ce qui avait été réalisé jusqu'alors. Mumtaz serait morte à 37 ans en accouchant de son quatorzième enfant.

Dernière visite du séjour : le Fort Rouge, résidence des Empereurs Moghols. Chacun y a laissé son empreinte, grès rouge d'Akbar au marbre blanc de Shah Jahan. Il fut construit sous le règne d'Akbar (1565-74). La forteresse, qui compte parmi les plus grandes du monde, est entourée d'une double enceinte longue de près de 2,5 km. Le mur extérieur, haut de 12m, est séparé par un fossé profond de 11 m et large de 9 m, de l'enceinte intérieure qui atteint une hauteur de 21 m. A l’origine près de 500 ouvrages de défense, complétaient ces fortifications.

Le retour pour Delhi est encore très long : 300 kms en 8 heures. Il reste à se doucher et à attendre 4h50 du matin pour que l'avion décolle en direction de Doha puis de Paris. La nuit sera courte... Nous quittons notre trio de choc durant ce périple indien : Kunszep - le chauffeur tout terrain, Raman alias Rocky - l'aide chauffeur tout sourire et surtout Dipak - notre guide tout savoir durant ces 10 jours.

Jodphur, la ville bleue

Jodhpur était l'étape que j'attendais le plus dans ce voyage et je n'ai pas été déçue par la beauté de ces paysages. Malheureusement, nous n'avons pas arpenté les ruelles aux maisons peintes de bleu indigo, faute de temps. Les trajets en bus prennent énormément de temps car les routes sont en piteux état et les bêtes nombreuses à traverser n'importe où.

Jodhpur (550 000 habitants), fondée en 1485 par Rao Jodha, est une cité qui se dresse en plein cœur du désert. Elle est entourée d'une muraille de 10 km de circonférence qui la protège du sable, ressemblant fortement à la grande muraille de Chine.

Notre étape à Jodhpur s'est limitée à la visite du fort Mehrangarh. Cette citadelle majestueuse et impressionnante domine la ville du haut d'une colline de 120 mètres d'altitude. Il contient des peintures traditionnelles absolument sublimes et d'une minutie extraordinaire.

A la fin de la journée, direction Khejarla où nous passons la nuit dans un exemple de l'architecture du Raj. L'hôtel Fort Khejarla, datant de 1611, s'étend sur 5,5 ha au sommet d'une éminence de rochers en granit.

Dans la matinée, nous avons également fait une halte chez un grossiste de couture. J'ai pu acheté de belles pashminas et un plaid magnifique. J'aurais préféré acheter uniquement du tissu et coudre moi-même mais bon... je ferai un post sur cet atelier de confection sur made by nous à mon retour.

Jaipur, la ville rose...

Après une nuit au Fort khejarla, château du 17e siècle absolument sublime, nous partons en direction de Pushkar, seule cité indienne où l'on célèbre la divinité Brahma. En novembre un pèlerinage et une foire aux chameaux s'y déroule. La consommation d'alcool, d'oeufs, de viande et de poissons est interdite dans toute la ville.

Nous continuons en Direction d'Ajmer où nous prenons le train pour Jaipur. Ça change du bus et c'est plutôt agréable. Arrivée dans la ville rose, nous sommes lâchés au Dehori bazar, une avenue d'échoppes - arnaques pour touristes - située face au Palais des vents "Hawa mahal". Les négociations sont féroces, je passe en mode crocodile et on décide rapidement de laisser tomber et de rentrer au bus.

Le lendemain matin, départ matinal pour la visite du Fort d'Amber avec une montée à dos d’éléphant pas trop fatiguante pour atteindre le sommet des remparts... Très surfait mais le tourisme fait vivre une bonne partie des indiens donc on se plie au jeu. Nous visitons le palais et son petit temple dédié à la déesse Kali. Puis visite du "City Palace", palais du Maharadjah, le "Jantar Mantar", étonnant observatoire construit par un prince passionné d'astronomie, marché aux épices, aux fleurs...

Le Déjeuner est servi dans une ancienne haveli (saba haveli - ganga pole) que je conseille aux gens qui décident de séjourner à Jaipur. On passe devant le célèbre "Hawa Mahal", Palais des Vents sans doute le monument le plus connu de Jaipur. Promenade en rickshaw dans le bazar animé puis direction le Raj Mandir, mythique cinéma indien. Le film projeté dans cette immense salle de 800 places est "Héroïne" de Madhur Bandarkar avec Kareena Kapoor. Bébés, enfants, gens qui répondent au téléphone... c'est un peu n'importe quoi...mais d'après Dipak notre guide c'est normal car c'est un loisirs donc les gens vont et viennent comme bon leur semble.

Le petit bonus de la journée à été la visite au magasin d'état "shree carpet & textile mahal" où je me suis fait faire deux pantalons et deux hauts en soie... J'ai reçu mes vêtements dans la soirée et c'est splendide ! Cette coopérative confectionne des tissus indiens à base de pochoirs et des tapis faits main.

Au dîner, nous avons goûter le cheese nan, moins bon que notre version occidentale à la vache kiri en sirotant notre kingfisher. Je ne parle pas trop des repas car nous sommes en mode buffet... je commence à m'en lasser mais ça n'est quand même pas mauvais : même le choux fleur au curry ne me déplaît pas.

Notre hôtel est une chaîne : Mansingh Palace Jaipur. Rien d'extraordinaire mais convenable.

Jaisalmer, la cité dorée

La ville de jaisalmer, ancienne cité caravanière, a été fondée en 1156 par un rajâ Râjput du clan des Bhatti, nommé Deorâj et qui prend à l'occasion le nom de Rao Jaisal.

Elle doit son importance historique et sa richesse à son rôle d'étape caravanière sur la route entre l'Inde et la Perse, l'Arabie et l'Occident. L'essor du port de Bombay portera un coup sérieux à sa prospérité que la partition de l'Inde, et la fermeture de la frontière, finira d'achever.

Aujourd'hui très touristique, la ville dispose tout de même d'un charme certain avec ses ruelles et ses magnifiques Havélis de grès.

Nous visitons des temples hindous et jaïns dans la citadelle, le lac Gadhisar puis les vyas Chhattri ( lieu de crémation de la caste des brahmanes Vya).

Après le déjeuner, nous partons en direction du désert du Thar pour rejoindre le Manwar Camp où nous passerons la nuit sous des tentes.

Dans nos 4x4, nous découvrons une nature luxuriante, préservée par une communauté de cultivateurs écolos : les bishnoïs (ça veut dire 29 - dédicace aux agriculteurs finistériens). Ils cultivent entre autre de l'opium que nous goûtons selon leur rituel.

Les habitants sont si souriants, c'est un vrai plaisir de les rencontrer. Enfants comme grands-parents vous saluent tout au long de la route... ça change des lettons ;)

Logement au Manwar Camp avec dîner au pied des dunes et spectacle de chants et danses traditionnels du désert. 

Bikaner et son massage ayurvedique

Au programme de mardi, visite des Havélis dans les villages de Manwa et de Fatehpur. Ce sont d'anciennes maisons de marchands aux façades peintes des scènes de vie. Bien souvent, ces Havélis ont été confiées par leurs propriétaires, partis s'installer à Calcutta ou Bombay, à leurs gardiens depuis quelques génération et sont un peu laissées à l'abandon.

Départ pour Bikaner, l’ancienne capitale princière du XV ème siècle qui s'élève sur un petit plateau, renforçant les merveilleux remparts crénelés qui l'entourent. Nous visitons le fort Junnagarh érigé entre 1588 et 1593, par Raja Rai Singh, général de l'armée de l'empereur Moghol Akbar, le fort possède un rempart de 968 mètres de long, doté de 37 bastions et de deux entrées.

En fin d'après-midi, nous sommes lâchés dans le marché local et j'ai enfin la sensation d'être vraiment en Inde. Dans le voyage organisé, le temps est compté et le phénomène de groupe fait qu'on ne côtoie que peu les locaux. Nous trouvons par un grand hasard le marché au tissu mais faute de temps, nous ne pouvons entamer des processus de marchandages de tissu. Dommage !

La soirée à l'hôtel se conclura par un massage ayrvedique d'une heure (1550 roupies - 23 euros) de quoi se délasser après toutes ces heures de bus où les pieds gonflent.

Pour finir, le dicton du jour : "Parfois en Inde mieux vaut être né dans la peau d'une vache que d'un homme." Et en plus, il existe même de nombreuses maisons de retraite pour vache.

Notre hôtel : Heritage resort Bikaner (9kms de Bikaner).

Delhi to Mandawa

Arrivée à DELHI à 8h00

Visite de New Delhi : India Gate, l'arc de triomphe, le Parlement, ainsi que le Rashrapati Bhawan ou le palais de Président. Lord Mountbatten, le vice-roi des Indes y fut le dernier occupant anglais.

Visite du Qutab Minar, c’est un minaret, une tour haute de 73 mètres, construite en 1193 par Qutab-ud- din Aibak juste après la défaite du royaume Hindou de Delhi. La tour se compose de cinq étages, chacun agrémenté d'un balcon saillant de l'édifice, et représente un assemblage de cônes allant d'un diamètre de 15 mètres à la base pour atteindre 2 mètres 50 tout en haut.

Départ pour Mandawa dans la province du Shekhawati, District de Jhunjhunu, Rajasthan.

Durant nos 10 jours en Inde du nord, notre guide sera Dipak. Il parle un français excellent ce qui permet de saisir l'intégralité des histoires qu'il nous raconte.

La route est fascinante. On pourrait ne jamais enlever son doigt du déclencheur de l'appareil photo tellement il y a des choses étonnantes. On se rend compte très rapidement à quel point la société occidentale est hygiéniste. Ici pas de chichi... C'est tout de même le choc des civilisations.

Tout au long de nos longues 8 heures de route, nous côtoyons vaches, bufflonnes, singes, chameau, camions, motos, rickchwas blindés, tata, ambassador...

Côté incident du jour, après une nuit passée dans l'avion et un tour d'orientation en bus dans Delhi, nous sommes partis pour 8,5 heures de bus (290 kms). Un câble du phare avant a lâché à la tombée de la nuit d'où un retard de 2 heures avec pause technique. Première journée arasante mais hallucinante ! Je vais me coucher fatiguée après ce long voyage jusqu'à Manawa. Levé prévu à 7 heures demain matin.

Notre hôtel : Sara vilas - Manawa

Inde : Légendes du Rajasthan

Namaste !!!

Lundi c'est le départ pour l'Inde... voici en quelques lignes l'itinéraire que nous suivrons.

"Immense pays de plus d’un milliard d’habitants où se côtoient religions, cultures, arts et traditions depuis des siècles, l’Inde fascine par ses multiples facettes : ses temples centenaires, ses magnifiques monuments de l’époque Moghole, tel le Taj Mahal, un monument d’amour fait de marbre et souvent considéré comme la huitième Merveille du Monde, ses bâtiments et ses gares de l’époque coloniale, sa musique mythique, sa danse avec toute sa diversité, ses ashrams où l’on pratique la méditation et le Yoga pour un meilleur équilibre entre l’esprit et le corps humain, et son peuple, sage, accueillant, tolérant et chaleureux.

C’est un pays où cohabitent, les grandes religions : l’Hindouisme, l’Islam, le Christianisme, le Bouddhisme et le Judaïsme. C’est par le mélange de ces cultures bien différentes les unes des autres que les Indiens ont acquis, à travers les siècles, sagesse et tolérance.

Un voyage dans ce pays mystérieux commence tout d’abord par le respect profond de ce peuple immense. L’Inde ne cesse de fasciner avec ses femmes habillées de Sarees multicolores, ses Havélis (résidences recouvertes de fresques), ses somptueux palais de Maharajas, ses Mandirs (temples), ses fleuves légendaires Ganga et Yamuna et le peuple du Rajasthan aux yeux particulièrement brillants..." Belle Planète

Voici mon itinéraire au Rajasthan :

• Paris / Delhi
• Delhi / Region Du Shekawati 
• Region Du Shekawati / Bikaner 
• Bikaner / Jaisalmer
• Jaisalmer / Manwar
• Manwar / Jodhpur / Khejarla 
• Khejarla / Pushkar / Ajmer Jaipur
• Jaipur / Fatehpur Sikri / Agra
• Agra / Delhi Paris   

Mes aventures bollywoodiennes à venir, 11 jours / 8 nuits au pays des maharajas...

Dejaun

Trakaï day

A 30 kms de Vilnius, parmi les collines, les forêts et les lacs, se trouve la vieille ville de Trakaï. Nous avons profité de notre dernière journée en Lituanie pour nous y rendre. Arrivés sur place, nous louons deux vélos et partons en direction du légendaire château mais nous sommes stupéfaits par la beauté des lieux. Trakai fut au XIIIe siècle la seconde capitale de la Lituanie, après Kernavė. La ville était alors un centre militaire, administratif et économique pour le pays. Lorsque vers 1323 Vilnius devint capitale, Trakai resta la résidence d'apparat des grands-ducs de Lituanie jusqu'au milieu du XVe siècle. Ceux-ci recevaient les ambassadeurs et les souverains étrangers, impressionnés par la beauté du site et les hautes tours du château en briques.

Les berges de la presqu’île sont baignées par les lacs Galvė, Totoriškės et Bernardinai (Luka).  Aujourd’hui, même si Trakaï est un lieu touristique, il n'en reste pas moins une étape incontournable tellement la nature y est agréable.

Trakaï est également connu en raison des karaïmes qui y vivent depuis la fin du XIVe siècle (peuple parlant une langue turque) et ayant conservé leurs traditions jusqu’à aujourd’hui. Trakai a conservé la kénésa, lieu de culte des Karaïmes, des maisons d’habitation karaïmes. Il est possible de déguster la cuisine karaïme, dont le plat le plus connu est le « kibinas », sorte de pie.

Commet y aller en autobus : de la gare routière de Vilnius - quais : n° 6, 7, 8 (banlieue), 28 et 29 (interurbain, via Alytus). Les autobus vont à Trakaï en moyenne 50 fois par jour avec des intervalles d’environ 10-20 minutes - Prix : 6 lats par personne avec le Wifi dans le bus. Location de vélo : 10 lats / heure.

Dernier hostel à Vilnius : Come to Vilnius Hostel, Sv. Stepono 15, Vilnius- Accueil adorable et supers bons pancakes fait maisons au petit déjeuner.

Riga, Lettonie

Le moins que je puisse dire c'est que Riga et la Lettonie n'arrivent pas à la cheville de la Lituanie ! Peut-être est-ce mon côté "crocodile" mais je n'ai pas été emballée par ce pays, trop rustre à mon goût. Le passé de la Lettonie a été très marqué par l'occupation soviétique et notamment celle de 1940. Nous avons visité le musée de l'occupation qui raconte de manière très détaillée les horreurs subies par le peuple letton jusqu'à l'indépendance de 1991. Ça vaut le détour...

 

Riga, lieu de naissance de l’arbre de Noël

Autre étonnement : l'architecture de style art nouveau... C'est un style expérimental, un mélange d'éléments baroques, orientaux, classiques, influencé par l'art japonais, reflétant d'un côté l'esprit de la Belle Époque et l'influençant en même temps. Malheureusement les guerres et périodes d'occupation ont empêché la poursuite de ces constructions et les rénovations actuelles coûtent trop chères aux prioritaires. Beaucoup d'immeubles sont donc laissés à l'abandon ou délabrés.

Rue Alberta architecte Mikhaïl Eisenstein

Jūrmala, station thermale à 30 minutes de train de la gare centrale, n'a pas le charme de Nida mais plutôt celui de main street à Disneyland. Tout semble surfait et la plage ne donne pas vraiment envie d'y farnienter : musique techno balte, vodka, bars à profusion... 

La Lettonie et Riga sont peuplées à plus de 42% de russes et on ressent très bien les influences de cette culture en se baladant au marché couvert de Riga (central tirgus), le plus grand marché d'Europe par la superficie, ouvert toute la journée à proximité du centre ville, dans d'anciens hangars à ballons dirigeables. On y perçoit une grande pauvreté et beaucoup de tristesse dans les visages.

Pour notre trajet retour, nous avons pris la compagnie de bus Ecolines pour faire Riga - Vilnius (15 euros par personne) que je ne conseille pas : plus d'une heure de retard, pas d'accès aux toilettes pendant plus de deux heures, le film de présentation passé en boucle 10 fois !

Notre hôtel : KB Bed & Breakfast, Kr. Barona 37, Rīga

Bel immeuble art nouveau avec des grandes chambres potables pour 32 euros la nuit : pas d'eau chaude le matin, apparemment inhabituel mais quelque peu embêtant !

Coup de cœur restaurant : Domini Canes

Un excellent rapport qualité-prix ! Service parfait, plats délicieux et prix raisonnables. Ce restaurant n'est pas typique mais reste une excellente table dans le vieux Riga truffé de restaurants pour touristes.

Klaipeda to Nida

Après deux jours en ville, direction la mer et la seule ville portuaire du pays : Klaipéda. Nous arrivons en plein festival de la mer, célébré chaque année début août. La fête bat son plein dans toute la ville : défilé des entreprises maritimes, concerts, bières et nourritures à profusion. Cette ville devait seulement marquer une étape transit vers la presqu'île de Neringa mais nous y avons perçu une atmosphère beaucoup plus conviviale et des lituaniens fort sympathiques et plus ouverts qu'ailleurs. 

POB à fait le grand saut depuis son coucou datant de la seconde guerre mondiale et à pu admiré la presqu'île depuis ses 3000 mètres d'altitude : respect !

Nous prenons le ferry pour une traversée de la lagune de Courlande, qui s'étend sur une partie du littoral de la mer Baltique, est à cheval sur le territoire de la Lituanie et celui de Kaliningrad. 10 minutes plus tard, débarquement et bus direction Nida, à 52 km au sud de l'île et à 5 km de la frontière russe avec Kaliningrad.

Découverte de notre hôtel sorti de l'ère soviétique puis promenade en direction des célèbres dunes. Paysages magnifiques et nature verdoyante avec des forêts de pins qui traversent l'île. Le site le plus remarquable de Nida est la dune de Parnidis, la seconde plus haute d'Europe après la dune du Pyla en France.

Le lendemain, après un petit-déjeuner avec nos voisins anciens apparatchiks, nous décidons de parcourir l'île à vélo ! 70 km du sud au nord à découvrir d'authentiques villages de pêcheurs dont notre préféré restera Prela. La spécialité du coin est le poisson fumé, on trouve pleins de vendeurs dans des cabanes au bord des routes. Entre pinède et plages baltiques, nous cherchons quelques grammes d'ambre et sirotons quelques bières locales : la Svyturis !

Retour à Klaipeda pour une courte nuit avant de prendre le bus pour la capitale lettone Riga.

Nos hôtels

Preludjia, Kepėju 7, Klaipėda : accueil très sympatique et chambre agréable à proximité immédiate du centre et du ferry (vieux port).

Guest House Poilsis Jums, Butkų Juzės g. 3, Klaipėda: à deux minutes de la station de bus et de la gare. Grande chambre et propreté impeccable. Idéal pour un départ tôt.

Hotel Jurate, Pamario 3, Nida Hôtel de type soviétique et accueil similaire ;)

La suite à venir...

Vilnius, Lituanie

Été 2012, c'est parti pour la Lituanie ! Comme ça on n'imagine pas mais la Lituanie est un pays verdoyant qui recèle de paysages d'une beauté simple. Même si les lituaniens ne sont pas les plus souriants du monde, on leur accorde cette rudesse et ce manque d'hospitalité vu leur rude passé. Tour à tour allemands, polonais, russes puis enfin lituaniens, leur passé à été marqué par de nombreuses période d'occupation avant de devenir indépendant en 1991 puis de rentrer dans l'UE en 2004.

Durant cette semaine, nous avons fait trois étapes en Lituanie et une étape en Lettonie à Riga. 

1ère étape : Vilnius

La capitale lituanienne se visite aisément en 2 jours, idéalement à pied. Nous avons profité d'un tour de la ville gratuit proposé par une étudiante. Agna nous a fait découvrir les charmes de cette petite ville et notamment le magnifique quartier de Užupis, « République » des artistes. Užupis a son propre hymne, sa propre Constitution, son Président, son évêque, deux églises, le cimetière des Bernardins, le plus vieux cimetière de Vilnius, sept ponts et même un saint patron : l’ange de bronze d’Užupis. Sa fête nationale est le 1er avril et l'esprit qui y règne est plus ouvert qu'ailleurs ! La règle en pénétrant cette république est de garder le sourire ;) et quand on connaît la jovialité des lituaniens, y'a du travail. Ce quartier est appelé "petit Montmartre". Personnellement je n'ai pas trouvé de ressemblance architecturale frappante, c'est plutôt dans l'esprit petit village d'artiste et moi ça m'a plutôt fait penser à Belleville. 

Après avoir arpenté les ruelles du vieux Vilnius, nous sommes allés visiter le musée des victimes du génocide dans l'ancien siège du KGB. Là, on efface son sourire et on comprend la souffrance qu'on vécu les lituaniens durant les 50 ans d'occupation soviétique. La visite des sous-sols transformés en prison et de la salle d'exécution glace le sang. Le musée retrace l’enfer des milliers de prisonniers politiques qui ont résisté aux occupants soviétiques, ont été arrêtés, tués ou déportés en Sibérie.

Nos auberges de jeunesse à Vilnius

Pogo hostel : bonne situation géographique pour un prix intéressant mais qualité des sanitaires moyennes. Évidemment en tant que bons français, l'accueil pseudo-comique à l'auberge de jeunesse "Pogo hostel" n'a pas loupé : "Règlement : merci de ne pas battre ni tuer votre conjoint"...

Come to Vilnius hostel : super accueil et très bons pancakes

Coup de cœur culinaire à Vilnius

Bistro 18 : délicieuse cuisine plutôt international dans un cadre romantique

La spécialité culinaire lituanienne la plus connue est la soupe froide de betterave, une sorte de gaspacho lituanien. La pomme de terre est l'ingrédient de base de nombreux plats, dont les plus prisés sont les crêpes de pomme de terre et les cepelinai, des boulettes de pomme de terre farcies de viande, de fromage blanc ou de champignons.

Godt Nytt Ar [2012] depuis Oslo !

Goddag !

Après avoir entamé l’année 2011 sous la chaleur tropicale de Punta Cana, 2012 a commencé dans le froid nordique à Oslo. Mais pour la saison, les températures étaient plutôt clémentes avoisinant le « 0 ».

Au menu des festivités de la Saint-Sylvestre, nous avons profité des activités que nous offrait la capitale norvégienne à savoir un beau feu d’artifice devant la mairie et des balades dans les rues animées. Côté culture, nous avons fait un rapide arrêt à la National Galery pour y découvrir le célèbre « Cri » d'Edward Munch. Les heures d'ouverture des magasins, musées, bars et restaurants étant assez étranges, nous nous sommes surtout promenés après quelques tentatives de visites infructueuses.